La scène : une vache qui traverse la route.
La question : Pourquoi la vache traverse-t-elle la route ?
Tous les plus grands de ce monde se sont penchés sur le sujet.
Et ils ont répondu:
RENÉ DESCARTES : Pour aller de l'autre côté.
PLATON : Pour son bien. De l'autre côté est le Vrai.
ARISTOTE : C'est la nature de la vache de traverser les routes.
KARL MARX : C'était historiquement inévitable.
CAPITAINE JAMES T. KIRK : Pour aller là où aucune autre vache n'était allée auparavant.
HIPPOCRATE : En raison d'un excès de sécrétion de son pancréas.
BOUDDHA : Poser cette question renie votre propre nature de vache
ERIC CANTONA : La vache, il est libre le vache. Les routes, quand il veut il les traverse.
FOREST GUMP : Cours vache, cours!!!
CHARLES DE GAULLE : La vache a peut-être traversé la route, mais il n'a pas encore traversé l'autoroute !
JACQUES CHIRAC : Parce que je n'ai pas encore dissous la route.
GEORGE W. BUSH : Le fait que la vache ait pu traverser cette route en toute impunité malgré les résolutions de l'ONU, représente un affront à la démocratie, à la liberté, à la justice. Ceci prouve indubitablement que nous aurions déjà dû bombarder cette route depuis longtemps. Dans le but d'assurer la paix dans cette région, et pour éviter que les valeurs que nous défendons ne soient une fois de plus bafouées par ce genre de terrorisme, le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique a décidé d'envoyer 17 porte-avions, 46 destroyers, 154 croiseurs, appuyés au sol par 243 000 G.I. et dans les airs par 846 bombardiers, qui auront pourmission au nom de la liberté et de la démocratie, d'éliminer toute trace de vie dans les étables à 5 000 km à la ronde, puis de s'assurer par des tirs de missiles biens ciblés, que tout ce qui ressemble de près ou de loin à une étable soit réduit à un tas de cendres et ne puisse plus défier notre nation par son arrogance. Nous avons décidé qu'ensuite ce pays sera généreusement pris en charge par notre gouvernement, qui rebâtira des étables suivant les normes de sécurité en vigueur, avec à leur tête, une vache démocratiquement élu par l'ambassadeur des Etats Unis. En financement de ces reconstructions, nous nous contenterons du contrôle total de la production céréalière de la région pendant 30 ans, sachant que les habitants locaux bénéficieront d'un tarif préférentiel sur une partie de cette production, en échange de leur totale coopération. Dans ce nouveau pays de justice, de paix et de liberté, nous pouvons vous assurer que plus jamais une vache ne tentera de traverser une route,pour la simple et bonne raison qu'il n'y aura plus de routes, et que les vaches n'auront plus de pattes. Que Dieu bénisse l'Amérique !